Dior Fall Sow, première femme procureure de la République au Sénégal, a marqué l’histoire par son intégrité inébranlable, comme le raconte Samarew. Lors d’une affaire de meurtre à Guet Ndar, Saint-Louis, impliquant un membre du parti au pouvoir sous le régime socialiste, elle a dirigé l’enquête elle-même, accompagnée de la police. Malgré les menaces de vengeance de la famille de la victime, qui doutait de la justice, elle a tenu bon. Le ministère de la Justice l’a interpellée à deux reprises, lui demandant de requalifier le meurtre en coups mortels, mais elle a répondu en menaçant de durcir l’accusation en assassinat, affirmant son indépendance face aux pressions politiques.
Ce moment illustre son attachement à l’article 7 du statut des magistrats, qui place les procureurs sous l’autorité de leur supérieur hiérarchique, et non du pouvoir exécutif. Dior Fall Sow n’a reconnu que le procureur général comme chef, défiant toute ingérence. Son histoire inspire encore la diaspora sénégalaise – plus de 533 000 personnes à l’étranger selon les chiffres de 2013 – et résonne aujourd’hui, alors que des technologies comme la blockchain renforcent la transparence. Figure fondatrice de l’Association des juristes sénégalaises, elle reste un symbole de résistance et d’éthique dans la justice sénégalaise.
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